LETTRE OUVERTE
(Campagne diffamatoire envers la moitié de la population)
L’ÉTAT QUÉBÉCOIS SALIT L’IMAGE DE L’HOMME ET DU PÈRE QUÉBÉCOIS
Vendredi dernier, le 25 avril 2008, j’étais devant le juge Richard Mongeau JCS à Montréal afin de défendre une requête en injonction interlocutoire provisoire contre le gouvernement du Québec. Cette requête avait pour objectif de mettre un terme à la campagne mensongère de « sensibilisation », alléguant qu’une femme sur trois sera victime d’agression sexuelle au cours de sa vie et que seuls des hommes en seront les auteurs. Dans son édition de jeudi dernier, le 24 avril 2008, même le National Post, sous la plume de Barbara Kay, dénonçait ce dérapage gouvernemental.
Dès le début de l’audience sur la requête, le Procureur Général du Québec a admis que le Gouvernement avait concocté une toute nouvelle définition de l’agression sexuelle incluant des actes sans contact, définition beaucoup plus vaporeuse que celle retenue par le législateur en rédigeant le code criminel, plus précis en termes d’agressions sexuelles graves avec contact physique (viol, voie de fait grave, etc..).
En fonction de la définition du seul code criminel en vigueur au Canada, 5 883 plaintes d’infraction sexuelle ont été déposées aux corps policiers pour l‘ensemble du Québec en 2005 et 6 083 plaintes en 2006. Un nombre important de ces plaintes s’avère non fondé. Souvent, ces allégations sont déposées dans l’intention malveillante de vicier les procédures judiciaires afin de bonifier les possibilités de garde exclusive dans le cadre de procédures en séparation/divorce. Au Québec, bon an, mal an, environ 500 de ces plaintes donnent lieu à des condamnations en vertu des dispositions du code criminel.
S’il est vrai, et je n’en doute aucunement, que plusieurs agressions sexuelles (au sens du code criminel) ne sont pas judiciarisées, il n’en demeure pas moins que le gouvernement n’est pas autorisé à mentir ainsi à la population en confondant, plainte et condamnation, en confondant agression sexuelle selon le code criminel et agression sexuelle selon une définition maison dont la population ignore la teneur, et en important les statistiques d’une définition pour les appliquer dans un tout autre contexte.
Cette campagne de « sensibilisation » équivaut à un exercice de propagande :
- Quant au nombre : une femme sur trois au cours de sa vie signifierait que 1 300 000 femmes au Québec en seront victimes. Il s’agit de toute évidence d’un odieux mensonge.
- Quant aux coupables : exclusivement des hommes et de jeunes hommes. Aucune femme n’a jamais été inculpée d’agression sexuelle dans cette province?
C’est doublement faux parce que d’une part, le Gouvernement du Québec a modifié la définition d’agression sexuelle. La définition Québécoise ne correspond plus à celle consignée dans le code criminel du Canada, celle à laquelle se réfèrent tous les tribunaux lorsqu’il est question de sanctionner un tel crime. D’autre part, ce gouvernement applique des statistiques de criminalité selon la définition stricte en matière criminelle à une interprétation beaucoup plus évasive élaborée en vase clos.
Les conséquences de la confusion que le Gouvernement du Québec répand dans la société autour de la notion d’agression sexuelle sont dramatiques et catastrophiques.
Aujourd’hui même, à la une d’un grand quotidien montréalais, nous lisons : « Une majorité de Québécois souhaitent des peines plus sévères pour les mineurs coupables d’agressions sexuelles ». De quel genre d’agression s’agit-il? Celles selon la définition « Made in Québec » ou celle relevant du code criminel canadien? Je suppose que la population répondait selon la définition du Code criminel car la définition Made in Québec n’est pas encore connue, ni reconnue. Le jeune homme de 15 ans qui aura, sans contact, « agressé » une jeune femme, selon la définition Made in Québec, sera-t-il envoyé en prison pour agression sexuelle? Sa vie détruite à tout jamais? Pour une agression sexuelle sans contact? S’agit-il vraiment d’une agression sexuelle? Qui décide en cette matière?
Qu’en est-il de la présomption d’innocence? Toute société démocratique digne de ce nom applique cette règle. Mais pas le gouvernement du Québec. Serait-il au dessus de la démocratie?
Notre société est déjà assez perturbée sans que l’État Québécois n’intervienne pour ajouter à la confusion et au drame que représentent ces actes criminels en manipulant sournoisement les définitions afin d’augmenter d’une manière irréaliste les accusations (comme si ce n’était pas déjà assez dramatique) et en traitant un pan complet de la société Québécoise, les hommes et jeunes hommes en l’occurrence, de vils agresseurs.
Le sujet est suffisamment grave pour que la plus grande des prudences soit exercée. Or c’est le contraire que le Gouvernement du Québec fait : aucune prudence, aucun discernement. À FOND LES MACHINES, comme on dit. Plein gaz sur l’homme agresseur. Qui a ainsi intérêt à orchestrer un tel manège? Certains groupes de pressions, de toute évidence. Demandez-vous lesquels? Vous verrez, ces groupes sont très près du pouvoir : proche, proche, proche…
On est en droit de questionner l’intention réelle du Gouvernement qui, par le biais d’un exercice de propagande, cherche à détruire systématiquement l’image de l’homme Québécois en lui prêtant l’intention d’agresser sexuellement une femme sur trois au cours de sa vie alors qu’aucune statistique digne de ce nom ne pointe vers cette tendance, bien au contraire…
Où sont les hommes qui se laissent salir ainsi sur la place publique et par leur Gouvernement en plus, qui laissent attaquer leur dignité, leur intégrité et leur réputation d’homme, de père, d’oncle, d’enseignant, etc ?
Moi, je ne laisserai pas faire ça. Je demande réparation, je demande des excuses.
Le juge Mongeau a rejeté ma requête d’injonction interlocutoire provisoire. Et comme je le dit régulièrement : ce n’est pas parce qu’on perd dans un palais de justice qu’on a tort. Je vais revenir à la charge. C’est sûr.
Dès le début de l’audience sur la requête, le Procureur Général du Québec a admis que le Gouvernement avait concocté une toute nouvelle définition de l’agression sexuelle incluant des actes sans contact, définition beaucoup plus vaporeuse que celle retenue par le législateur en rédigeant le code criminel, plus précis en termes d’agressions sexuelles graves avec contact physique (viol, voie de fait grave, etc..).
En fonction de la définition du seul code criminel en vigueur au Canada, 5 883 plaintes d’infraction sexuelle ont été déposées aux corps policiers pour l‘ensemble du Québec en 2005 et 6 083 plaintes en 2006. Un nombre important de ces plaintes s’avère non fondé. Souvent, ces allégations sont déposées dans l’intention malveillante de vicier les procédures judiciaires afin de bonifier les possibilités de garde exclusive dans le cadre de procédures en séparation/divorce. Au Québec, bon an, mal an, environ 500 de ces plaintes donnent lieu à des condamnations en vertu des dispositions du code criminel.
S’il est vrai, et je n’en doute aucunement, que plusieurs agressions sexuelles (au sens du code criminel) ne sont pas judiciarisées, il n’en demeure pas moins que le gouvernement n’est pas autorisé à mentir ainsi à la population en confondant, plainte et condamnation, en confondant agression sexuelle selon le code criminel et agression sexuelle selon une définition maison dont la population ignore la teneur, et en important les statistiques d’une définition pour les appliquer dans un tout autre contexte.
Cette campagne de « sensibilisation » équivaut à un exercice de propagande :
- Quant au nombre : une femme sur trois au cours de sa vie signifierait que 1 300 000 femmes au Québec en seront victimes. Il s’agit de toute évidence d’un odieux mensonge.
- Quant aux coupables : exclusivement des hommes et de jeunes hommes. Aucune femme n’a jamais été inculpée d’agression sexuelle dans cette province?
C’est doublement faux parce que d’une part, le Gouvernement du Québec a modifié la définition d’agression sexuelle. La définition Québécoise ne correspond plus à celle consignée dans le code criminel du Canada, celle à laquelle se réfèrent tous les tribunaux lorsqu’il est question de sanctionner un tel crime. D’autre part, ce gouvernement applique des statistiques de criminalité selon la définition stricte en matière criminelle à une interprétation beaucoup plus évasive élaborée en vase clos.
Les conséquences de la confusion que le Gouvernement du Québec répand dans la société autour de la notion d’agression sexuelle sont dramatiques et catastrophiques.
Aujourd’hui même, à la une d’un grand quotidien montréalais, nous lisons : « Une majorité de Québécois souhaitent des peines plus sévères pour les mineurs coupables d’agressions sexuelles ». De quel genre d’agression s’agit-il? Celles selon la définition « Made in Québec » ou celle relevant du code criminel canadien? Je suppose que la population répondait selon la définition du Code criminel car la définition Made in Québec n’est pas encore connue, ni reconnue. Le jeune homme de 15 ans qui aura, sans contact, « agressé » une jeune femme, selon la définition Made in Québec, sera-t-il envoyé en prison pour agression sexuelle? Sa vie détruite à tout jamais? Pour une agression sexuelle sans contact? S’agit-il vraiment d’une agression sexuelle? Qui décide en cette matière?
Qu’en est-il de la présomption d’innocence? Toute société démocratique digne de ce nom applique cette règle. Mais pas le gouvernement du Québec. Serait-il au dessus de la démocratie?
Notre société est déjà assez perturbée sans que l’État Québécois n’intervienne pour ajouter à la confusion et au drame que représentent ces actes criminels en manipulant sournoisement les définitions afin d’augmenter d’une manière irréaliste les accusations (comme si ce n’était pas déjà assez dramatique) et en traitant un pan complet de la société Québécoise, les hommes et jeunes hommes en l’occurrence, de vils agresseurs.
Le sujet est suffisamment grave pour que la plus grande des prudences soit exercée. Or c’est le contraire que le Gouvernement du Québec fait : aucune prudence, aucun discernement. À FOND LES MACHINES, comme on dit. Plein gaz sur l’homme agresseur. Qui a ainsi intérêt à orchestrer un tel manège? Certains groupes de pressions, de toute évidence. Demandez-vous lesquels? Vous verrez, ces groupes sont très près du pouvoir : proche, proche, proche…
On est en droit de questionner l’intention réelle du Gouvernement qui, par le biais d’un exercice de propagande, cherche à détruire systématiquement l’image de l’homme Québécois en lui prêtant l’intention d’agresser sexuellement une femme sur trois au cours de sa vie alors qu’aucune statistique digne de ce nom ne pointe vers cette tendance, bien au contraire…
Où sont les hommes qui se laissent salir ainsi sur la place publique et par leur Gouvernement en plus, qui laissent attaquer leur dignité, leur intégrité et leur réputation d’homme, de père, d’oncle, d’enseignant, etc ?
Moi, je ne laisserai pas faire ça. Je demande réparation, je demande des excuses.
Le juge Mongeau a rejeté ma requête d’injonction interlocutoire provisoire. Et comme je le dit régulièrement : ce n’est pas parce qu’on perd dans un palais de justice qu’on a tort. Je vais revenir à la charge. C’est sûr.
Brisons le mensonge gouvernemental.
Daniel (Father-4-Justice) Laforest
4220 rue Ontario est
Montréal, Qc H1V 1K1
danielf4jlaforest@fathers-4-justice.ca
2 commentaires:
Tout à fait daccord avec vous !!!! Bravo !!
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